Qui suis-je ?

Je ne suis pas un pro, juste un passionné, un apiculteur de loisir à petite échelle. J'ai quelques ruches, dont le nombre augmente ou diminue en fonction de nombreux paramètres : climat, maladies, prédateurs, floraisons, etc.

A force de m'intéresser et de m'informer sur le sujet, je me suis aperçu de l'importance de l'abeille dans notre existence, et du problème qu'elle rencontre aujourd'hui. Je me suis dit que je pouvais, à mon échelle, tenter de faire quelque chose avec ce que j'avais déjà et un peu d'aide...

Le constat :

Une abeille, c'est tout petit, on la chasse de notre table l'été, d'un simple revers de la manche, elle est insignifiante. Beaucoup ne l'aime pas car elle fait peur, on la confond avec la guêpe, le frelon et tout ce qui fait Bzzzzz à nos oreilles, on craint d'être piqué, et pourtant...

Pourtant elle est aussi indispensable à notre survie que le sont l'eau ou l'air que l'on respire. Son implication dans notre vie est juste, indirecte. Alors on ne la voit pas.

Si la production de miel est bien sûr la première chose à laquelle on pense lorsqu'on parle d'abeilles, c'est d'abord la préservation de tout un écosystème qui est ici l'enjeu principal du projet.

Les abeilles sont les principales pollinisatrices du végétal terrestre.
Bref, sans abeilles, nous perdrions 70% des fruits et légumes que nous consommons, et les producteurs ont déjà des problèmes en ce sens.

Il faut savoir que les abeilles ont été, le 30 septembre 2016, ajoutées à la liste des espèces en voie de disparition... et nul n'en a parlé !

Sans abeilles, c'est la famine à très court terme, et avec, tout ce qu'elle provoque !

L'idée :

C'est le développement d'un ruché de sauvegarde de l'abeille noire en ruches "Warré" dans les Cotes d'Armor.

Aussi local et modeste que soit ce projet, les enjeux d'"ABEILLES NOIRES 22"  vont donc bien au delà d'une simple production de miel, il s'agir pour nous de sauver ce qui nous nourris. Sans cela, nous disparaîtrons à notre tour...

Je ne pars pas de zéro. J'ai à disposition un lieu d'implantation parfait pour un ruché dans le 22, et y conduit déjà plusieurs ruches. Mais en tant que particulier, je manque de moyens pour augmenter suffisamment le nombre d'essaims et ainsi augmenter leurs chances de préservation.

Une ruche a un prix, même construite par mes soins et si je fournis une grande part de ses matériaux. Un essaim d'abeilles noires viable avec sa reine, élevé en France et certifié, a aussi un coût important.

Pourquoi l'abeille noire ? Parce qu'elle est endémique de nos régions, est adaptée à notre climat, et fait partie des plus touchées.

Pourquoi le participatif ?

La préservation des abeilles étant la dernière préoccupation des systèmes de financements habituelles, la plupart restent fermés à cette idée si on ne prononce pas le mot "profits". C'est donc tout naturellement que j'ai pensé à un financement participatif. Qui plus est, pour un sujet qui concerne tout le monde.

Les dons seront ici totalement consacrés à la construction de ruches, à l'achat d'essaims d'abeilles noires auprès d'éleveurs spécialisés en France, ainsi que d'équipements de protection.

Les ruches :

La ruche de type "Warré" que je pratique déjà, fut conçue par l'abbé Warré au début du XX ème siècle, pour être la plus proche possible d'un espace naturel sauvage choisi par les abeilles, mais aussi, respectueuse de l'abeille car nécessitant peu de manipulations.

C'est une ruche en bois, divisible, à étages. Elle permet (à la période d'essaimage) de diviser facilement les essaims pour en augmenter le nombre. Elle est également simple à fabriquer d'où ce choix.

L'évolution :

Les essaims achetés et développés pourront à leur tour donner chaque année de nouveaux essaims d'abeilles noires. La division avant essaimage permet de limiter les pertes naturelles d'essaims dans la nature (où hélas de nos jours il leur est pratiquement impossible de survivre longtemps faute d'habitats viables du fait des activités humaines), et de fournir des essaims à d'autres ruchés Bretons souhaitant aussi préserver l'abeille noire.

Déroulement :

Un site web sur le ruché a été créé, pour présenter le projet et expliquer le fonctionnement du ruché.

http://abeillesnoires22.wixsite.com/abeillesnoires22

Une fois les deux mois de la campagne écoulés et si elle a portée ses fruits, le site suivra la fabrication des ruches durant l'hiver.

Puis la réception et la mise en place des essaims au printemps. Ainsi que leur évolution au fil des ans.

Une fois la mise en place des ruches et essaims effectuée, les journées de visite seront organisées pour les contributeurs (voir rubrique contreparties) à la belle saison, afin de venir observer et s'informer sur l'abeille noire et l'apiculture en générale.

Bien sûr l'abeille produit du miel, mais pas tout de suite. un jeune essaim ne produit suffisamment qu'au bout d'une année, si tout va bien. Il produit d'abord pour sa survie, et nous ne pouvons prélever que des excédents, sous peine de le condamner à périr pendant l'hiver (le contraire de notre objectif). 

Le miel n'étant pas un produit manufacturé, il serait présomptueux d'en prédire le volume extrait. Ainsi, si la production le permet, sa vente permettra de financer l'entretien des ruches d'abeilles noires, et leur développement sur le long terme pour soutenir la démographie de l'espèce en Cotes d'Armor et plus généralement en Bretagne.