Mon projet

Les couverts végétaux mellifères après culture traitées aux néonicotinoïdes sont-ils des pièges mortels pour les pollinisateurs ?

Nous avons effectué des prélèvements de moutarde et navette fourragère couramment utilisées et souhaiterions les faire analyser ainsi qu'un échantillon de miel. Sont-elles contaminées ? Si c'est bien le cas, il serait impératif de modifier certaines pratiques agricoles ou le type de plantes utilisées pour que cela n'arrive plus.

Ce printemps 2018 est caractérisé par une véritable hécatombe chez les abeilles. Les témoignages de mortalité massive se multiplient  partout en France. Partout et pour tous c'est le même désarroi. 

Apiculteurs amateurs ou professionnels, tout le monde apicole est touché. 

Différents facteurs se cumulent probablement, on parle de varroas, de virus ou du frelon asiatique mais ce n'est pas qu'un problème apicole car tous les insectes disparaissent massivement. Cet effondrement ne peut donc s'expliquer que par l'emploi récurrent et intensif des produits phytosanitaires sur les cultures.

Une interdiction de 3 pesticides néonicotinoïdes est en cours au niveau européen (les fabricants de ces produits ont saisi la Cour de Justice européenne pour invalider cette décision), mais il reste encore 4 de ces molécules sur le marché, et de nouvelles au même mode d'action sont prêtes à remplacer celles interdites. 

On sait désormais que ces produits qui enrobent les graines de culture restent pour 90 % dans le sol et y ont une rémanence très longue. Toute plante poussant sur ces terres en suivant une culture serait donc également contaminée ! 

C'est pourquoi il ne faut pas baisser la garde, il faut veiller à apporter sans cesse de nouvelles preuves de leur action mortifère. Il faut des constats pour changer les pratiques agricoles et contrer les arguments des ces grosses firmes sans scrupule.

Utilisation des dons

Beaucoup se demandent comment faire pour aider les abeilles, c'est le moment !

Nous avions dans un premier temps pensé à nous cotiser entre apiculteurs pour procéder à ces analyses, mais certains ont été tellement touchés que leurs finances sont dans le rouge. L'urgence pour eux est de se reconstituer un cheptel pour tenter de repartir. Les essaims sont désormais encore plus rares et chers. 

C'est pourquoi l'idée du financement participatif nous est venue naturellement. Votre participation fera avancer la protection des abeilles et autres insectes.

Vous êtes nombreux à avoir vu mon "coup de gueule" sur les réseaux sociaux, presque 7 millions tous média confondus, France 2, France 5, presse locale... 

J'espère qu'il contribuera à faire prendre conscience de l'urgence de la situation. De mon coté, je continue  à faire mon possible pour que les choses changent.

C'est important pour tout le monde, abeilles, insectes et oiseaux, cours d'eaux, nos enfants, nous même et... les agriculteurs qui sont parmi les premières victimes de ces produits.

Pour plus d'infos !

https://www.facebook.com/svenlapiculteur/

"sven l'apiculteur"

sven.bzh@protonmail.com