Mon projet

Je suis enseignante en SVT. J'ai créé avec une collègue, un jeu sur le harcèlement scolaire. Tout a commencé au cours d'une formation sur le JEU pour "Apprendre en jouant", en avril 2022, animée par Stéphanie BONTÉ. Le dernier jour de formation, il fallait créer un jeu en une matinée et le faire jouer à nos collègues l'après-midi. Dès le début, je voulais imaginer un jeu pour sensibiliser au harcèlement. Une collègue s'est jointe à moi car intéressée également par le sujet.
 
 Je voulais un jeu d'enquête où l'objectif était démasquer un harceleur, l'endroit où il sévissait et le moyen qu'il utilisait. Et tout devait se passer dans un établissement scolaire. Après avoir coupé, dessiné et tracé, un plateau, des fiches d'enquêtes et des cartes rudimentaires, imaginé des règles de jeu et l'histoire qui définit le cadre du jeu, nous l'avons animé.

À la fin de l'animation, la formatrice nous a dit : "Ce jeu est unique. Je ne connais pas d'autres jeux de plateau qui sensibilisent au harcèlement. Vous devriez réfléchir à lui donner une réelle existence." Ces mots ont résonné en nous et dans les 15 jours qui ont suivi nous avons choisi le nom du jeu, retravaillé les règles et défini un cahier des charges pour proposer un projet pédagogique de création d'identité graphique à des élèves en section art, de notre lycée. Pour des raisons personnelles, ma collègue s'est retirée du projet. 
 
En mai, j'ai suivi une formation de 3 jours sur le harcèlement et les jeux dangereux, me donnant la possibilité d'animer des séances de sensibilisation liées et donnant encore plus de crédit au jeu que j'avais co-créé.
 
Après 2 mois à travailler en étroite collaboration avec les élèves artistes et leur professeure, puis avec une animatrice et un psychologue de la MDA (Maison des Adolescents) , un prototype du jeu est sorti début juillet. 

"Un jeu créé par des enseignantes qui ont apporté leur savoir-faire en terme de pédagogie, et dessiné par des jeunes pour des jeunes."

Depuis la rentrée, je l'ai testé auprès de lycéens. Il s'agit non seulement d'un jeu mais surtout d'un outil pédagogique qui sert de base à des débats permettant de libérer la parole mais aussi à des projets d'année au sein d'une classe, d'un niveau, d'un établissement, d'une structure accueillant des jeunes ou d'une association.

L'actualité montre tous les jours non seulement des faits de jeunes harcelés mais aussi des témoignages d'adultes abîmés par le harcèlement qu'ils ont subi au cours de leur scolarité. Je suis persuadée que ce jeu trouvera sa place dans chaque établissement scolaire, collège et lycée, mais aussi toutes les structures accueillant ou travaillant avec des jeunes.

Ce jeu ne doit pas rester dans les murs de mon établissement. J'y mets toute mon énergie parce que ce combat contre le harcèlement je le dois pour tous ces jeunes harcelés. 

Utilisation des dons

Cette aventure est incroyable. Poussée depuis le départ par cette conviction que ce jeu est d'utilité publique, je souhaite désormais me lancer dans une première série d'éditions (25 jeux). Et pour me lancer, j'ai besoin de vous ! Peu importe le montant de votre contribution, je veux que  chacun se sente libre de m'aider car il croit en ce projet, car il sera fier de dire "J'ai aidé des jeunes en permettant à ce jeu d'exister!", car ce harcèlement scolaire doit cesser !

J'ai choisi un éditeur local ERE de JEUX, basé à Ancenis. La fabrication de ces jeux coûte pratiquement 3000 euros, un budget non négligeable. C'est une maison d'édition familiale avec les valeurs que je recherche : simplicité, professionnalisme et soucieuse du développement durable.

En cas de dépassement de la cagnotte je lancerai l'édition de jeux supplémentaires, je m'y engage.

Qui suis-je ?

Je m'appelle Annie MARBOEUF, j'ai 48 ans et j'enseigne les SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) depuis 19 ans. J'ai trois garçons âgés de 15 à 22 ans. Exigeante envers moi même, sportive, créatrice, travailleuse et aimant me lancer des défis, mon adage "La vie est belle" et mon proverbe préféré est africain "Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin".

En poste depuis 12 ans dans un lycée de la région nantaise, je suis des formations régulièrement. En 2022, une formation sur le harcèlement et jeux dangereux est venue compléter une formation sur le jeu pour apprendre.

Dans quelques jours je créerai ma mini entreprise pour permettre d'avoir le statut d'auto entrepreneur dont l'activité sera la commercialisation du jeu UNMASK.

Pour suivre les actualités du projet, voici les réseaux sociaux dédiés au jeu :